C'était il y a... Je ne sais même plus précisément. J'ai perdu le
lien, le sens même du temps qui est passé. Dix ans ? Je dois avoir
environ trente six ou trente sept ans maintenant. Peut être…
Juste sorti d'université, j'ai trouvé tout de suite un travail, très correctement payé, à Lyon, dans le centre ville même. Une grande entreprise. Sérieuse et morale. A vingt six ans la vie était simple. Beaucoup de travail, de longues heures au bureau, le retour à mon studio de location, souvent tard le soir. Un truc rapide passé au four micro-ondes et puis dormir.
J'étais de taille et de corpulence moyenne, bien fait, fin de musculature que la pratique régulière du jogging les week-ends maintenait en forme.
Timide. Très timide. Ne sachant pas comment commencer avec les filles. Deux expériences avec des copines, mais ce sont elles qui, à chaque fois, avaient tout fait de l'approche à la prise de contact et au tour dans leur lit.
Quai Augagneur
Depuis longtemps j'avais remarqué en rentrant le soir le manège des hommes autour des pissotieres publiques, sous les arbres ou plus bas sur les berges du Quai Augagneur le long du Rhône. Un soir, en août, par ennui plus que par envie, dans cette ville déserte ou la chaleur rendait le sommeil difficile, je sors et mes pas me mènent vers les quais du Rhône. Je tourne longtemps autour des pissotieres, sans savoir ce que je veux ou ce que je ne veux pas. Il y a d'autres « promeneurs » ce tranquille soir d'été sur les quais. Des minets, un black, une douzaine de travailleurs immigrés arabes, dont un grand mec bien fait. J'hésite. Et puis, pourquoi ? Je me lance.
Je rentre. Ca pue l'urine. Je me mets dans un coin, face à la muraille et je sors mon sexe. Plus loin sur ma droite, il y a un vieux, qui se branle très visiblement.
Une grande ombre qui rentre et qui vient se placer entre le vieux et moi. C'est le grand arabe que j'ai remarqué. Il sort sa bite lui aussi. Il bande déjà, droit et dur. Immédiatement, il tend la main vers moi et la pose sur ma queue. Je réagis en me tendant et en bandant plus, ce qu'il ne peut que sentir et comprendre. Il tenait sa proie.
« Tu es beau » dit-il « Tu me plais. Mon appartement est à même pas deux cent mètres d'ici. Viens avec moi… »
Tout cela va trop vite pour moi. Timide, flatté, empêtré entre mes sentiments et mes envies, je ne sais quoi décider, et je me contente de faire ce que l'on me dit, fasciné, anxieux mais bandant maintenant beaucoup. Nous sortons. Il marche devant et je le suis à vingt pas.
Je monte l'escalier derrière lui. C'est un appartement de deux pièces simple et propre. Il est là, tournant autour de moi, très tendre, empressé et caressant. Il fait chaud. Il me propose de boire. J'avale ce qu'il me donne, un soda puisque je ne prends pas d'alcool, un soda dont je reconnais pas la marque. Il me parle encore. Puis il me caresse, me déshabille, prend soin de mon plaisir. Il me branle doucement. Me parle sans cesse. Ma tête tourne. Je bande. Je bande pour et avec un homme pour la première fois…
Le piège tendu
Ma tête tourne. Mon désir est de plus en plus fort. Il me fait boire encore. Il me suce un peu et me demande de le sucer aussi. Ma vision est comme rétrécie, je ne parviens même plus à voir clairement son visage, je ne vois que sa peau, son sexe. J'ouvre la bouche…
Il s'est enduit les mains d'un gel et commence à me masser les fesses, puis l'anus, puis la queue et les boules. Maintenant j'ai littéralement « le feu au cul ». La tête me tourne. Je suis à quatre pattes, le visage dans les draps du lit. Il introduit ses doigts dans mon anus, doucement, très doucement. Un. Puis deux. Puis trois. Il est très doux. Je bande si fort que cela en est douloureux. Je ne peux plus concentrer ma vision, je ne vois plus que seulement la lumière de la lampe. Je sens qu'il vient se placer sur le lit derrière moi. Il pousse, s'introduit en moi et commence ses va-et-vient. Je suis bien. Ma tête tourne. Noir total…
Je me réveille nu sous le drap dans son lit. Il est là qui fume assis sur une chaise et qui me regarde. Me sourit.
« Ca va ? »
« Ca va. Un peu fatigué. Je me suis endormi… »
J'ai honte en fait. J'ai fait l'amour avec un homme pour la première fois. Je me suis fait prendre. Mais moi, je préfère les femmes ! Qu'est ce que je fous ici bordel ?! J'ai le sentiment de m'être laissé entraîner. Je ne comprends pas ce qui m'est arrivé. Je me lève, je m'habille en vitesse et je prends la porte. Je me retourne une dernière fois et je le vois qui me regarde en souriant, apparemment très content de lui.
Un coup d'œil sur ma montre : déjà 03h00. Bigre, je suis resté avec lui plus de trois heures !?...
Le piège refermé
Le soir, sur le mur de l'autre cote de la rue, juste devant l'entrée du bureau, visible de tous, il y a un tag à la peinture noire sur le mur :
« Julien – Pute à arabes »
Bien sur je fais un lien avec hier soir, mais nous sommes quatre cent employés dans la tour et il doit y avoir sûrement une bonne dizaine de Julien. Personne ne peut rien savoir.
Rentré à mon studio et parmi le courrier il y a une lettre non timbrée. Je l'ouvre : Une dizaine de photos. De moi. A poil. Chez Walid. Avec Walid, même si sa tête a été découpée sur chacune des vues où elle était apparente. Moi en train de le sucer, en train de lui lécher la poitrine, de lui lécher les couilles. Moi en train de bander dans les bras d'un homme. Walid sur moi en train de me sodomiser. Le choc !
Il a pris des photos ! Comment ? Ma tête qui tournait, cette excitation irrépressible venue après avoir bu ce qu'il m'a servi… De la drogue ! Il m'a drogué ! Le salaud ! Et ce gel dont il m'enduisait les fesses et la queue et qui me donnait le « feu ». Le salaud ! L'ordure ! Et il m'a eu comme un jouet à sa disposition pendant plus de trois heures de temps… Voila pourquoi il avait l'air de se marrer à mon départ quand je croyais sortir de là… Un piège…
Il y a aussi un papier plié en quatre. Un mot qui dit :
« Reviens ce soir à 21h00 exactement. Chez moi. Je veux te revoir – Walid »
Chez Walid
A 21h00 juste je frappe à la porte de Walid. Il ouvre. Il me domine physiquement mais j'attaque tout de suite :
« Qu'est ce que cela veut dire ? Tu me fais du chantage ? C'est quoi ces photos de merde ! Qu'est ce que tu veux ? Et comment connais-tu mon adresse ? »
« C'est pas ton problème. Pour ton information, j'ai aussi celles de tes parents à Vichy au 14 Boulevard Gambetta et plein d'autres choses sur toi encore »
Je suis abasourdi. Comment peut-il savoir pour le 14 Gambetta ? Comment ?
« Allez, j'ai seulement envie de passer tu temps avec toi. Tu me plais. Je te plais. Laisse toi faire et passons du bon temps ensemble. Pourquoi se compliquer la vie ? »
« Pourquoi ? Mais parce que c'est du chantage ! »
« Ecoute Julien : Ce sera comme je te dis. Si tu ne veux pas faire les choses avec le sourire, eh bien on se passera de ton sourire. Je veux que tu passes me voir ici deux fois par semaine, les lundis et les jeudis à 21h00. Tu viendras et tu te donneras à moi. Tu me donneras du plaisir. Sinon ton employeur et ta famille apprendront des choses sur toi, documents à l'appui, et tu leur donneras ensuite les explications que tu voudras.... »
« C'est du chantage ! C'est dégueulasse ! »
Walid me prend alors brutalement au col à deux mains, et, faisant la démonstration de son avantage physique sur moi, me soulève du sol, me plaque durement contre le mur derrière moi, et me crache au visage :
« Maintenant la lope, tu la boucles ! Je ne veux plus rien entendre. Tu as cinq secondes pour faire ton choix : tu te déshabilles ou tu t'en vas »
J'ai baissé les yeux. Il avait gagné. Je suis resté une heure environ chez lui. J'ai fait tout ce qu'il a demandé, et pour la deuxième fois de ma vie, je me suis laissé sodomiser. Pas de caresse ni de douceur de sa part cette fois : tout pour son seul plaisir. Rien pour le mien.
En partant, en me rhabillant, je n'ai pas pu m'empêcher de faire voir des marques de ma révolte et de ma nervosité. Walid s'est approché de moi et m'a lâché alors :
« Toi, tu penses trop. Cela se voit sur ta gueule. Tu n'es pas le genre à filer droit. Il faut que tu reçoives une petite leçon. Alors voila ce qu'on va faire. Jeudi, au lieu de revenir ici, quelqu'un te contractera. Tu lui feras une pipe de ma part. Tu seras ainsi quitte avec moi pour ce jeudi et tu ne reviendras ici que lundi prochain. »
« Mais... »
« Dégages d'ici ! Et penses à la tête de ton père si un jour il avait en main une lettre de ma part...»
Le gardien de nuit
Jeudi, la journée se passe longuement au travail, attendant le contact annoncé. Rien. Je traîne au bureau le soir, toujours rien. Je finis par me décider à rentrer chez moi passé 20h00.
Défilant devant le bureau des gardiens, le gars de permanence – la soixantaine, gros – m'interpelle :
« Monsieur Julien ! Une seconde s'il vous plait. Puis-je vous dire un mot ? »
Je m'approche. Il m'ouvre la porte de leur local et me dit doucement :
« Walid a une dette en vers moi. Voulez-vous me suivre gentiment dans le vestiaire des gardiens ou dois-je lui dire que vous êtes refusé ? »
Il est vieux, gros et moche. J'ai peur de tout perdre : l'amour et le respect des miens, mon nouveau boulot… Je fais oui et la tête. Il passe devant moi et je le suis. Une première porte. Une autre. On traverse le vestiaire et il me mène dans une pièce au fond : sombre, trois vieilles chaises, de la poussière.
« A poil jeune homme ! »
La politesse a disparu. Ici, ce soir, je suis sa proie. Qu'on en finisse… Je me déshabille. Il me place contre le mur. Il me fouille, passe sa main entre mes cuisses, me travaille longuement les couilles. Il prend son temps et a l'air d'aimer cela. Cela dure longtemps.
« A genoux ! Suce-moi ! Et suce-moi bien ! »
Une grosse bite. Et sale avec ça ! Le gros porc ! Je l'ai sucé. A fond. Jusqu'au bout, Dans ce débarras, j'ai bu sa semence, le nez dans ses poils, la tête plaquée contre son bas ventre par ses deux mains derrière ma tête, l'écoutant grogner son plaisir…
« Allez, maintenant, casse-toi d'ici le pédé… »
Je me suis rhabillé. Jamais je ne me suis senti autant humilié que lorsqu'il m'a fallu repasser devant le bureau des gardiens, ou le « gros porc » était revenu s'asseoir et me suivait du regard en se marrant…
Salaud de Walid ! Je sais maintenant comment il a eu toutes les informations sur moi : les gardiens ont accès à l'ensemble du bâtiment, ils ont les clefs de tous les bureaux – le mien ou ceux du service du personnel – et à quatre heures du matin personne ne risque de venir les déranger dans une éventuelle recherche d'informations personnelles....
J'ai compris alors la leçon que Walid avait voulu me donner : pour le moment il était mon maître.
Le jeune cousin
Le lundi suivant, je reviens chez Walid pour 21h00. Il me fait entrer et, dans le salon, assis sur le canapé, se trouve un adolescent arabe, habillé façon « banlieue », une cigarette à la bouche, qui me regarde. Jeune, peut être 16 ou 17 ans, de taille moyenne, pas très beau de visage, beaucoup de boutons d'acné avec les dents du haut qui avancent un peu. Des poils de barbe trop long et épars comme ceux que l'on a avant que la discipline du rasage ne mette de l'ordre.
« C'est Khaled, un cousin de Paris. » dit Walid. « Il rentre au Maroc. Je le loge pour deux jours dans la chambre du fond en attendant son vol. Je lui ai parle de toi et tu vas lui tenir compagnie pendant son séjour chez moi »
« Mais tu avais promis seulement deux soirs par semaine, lundi et jeudi ! Je travaille moi et... »
« Tu fais ce qu'on te dit, connard ! Tu n'as qu'à les appeler pour leur dire que tu es malade. Khaled partira mercredi matin au pays et pendant deux jours tu es à son service. Intégralement. Tu fais ce qu'il veut, ce qu'il te demande, tu ne discutes rien ou gare a toi la lope ! Compris ?»
Que dire ? Que répondre ?
« T'as compris ? » insiste Walid. « Khaled vit en banlieue, en cité. Chez nous les filles se tiennent très loin des garçons, pas un mot, pas un geste. Elles obéissent à leurs frères jusqu'au mariage. Sinon c'est des putes qu'on chasse au loin de la cite après les avoir bien corrigées. Alors les jeunes sont frustrés, ils n'ont pas d'expérience et ils le vivent mal. Je lui ai parle de toi. Déshabille-toi ! Dessape-toi ! Met le à l'aise »
Sans un mot, je baisse la tête et je commence à ouvrir ma chemise.
« Suce-moi. » L'ado a ouvert la bouche pour la première fois et dégage son sexe en tirant vers le bas le pantalon de son survêtement. Je me mets à genoux entre ses jambes et je prends en bouche un sexe encore au repos. Taille moyenne, propre heureusement. Très vite il apprécie ce que je lui fais alors que je ne travaille encore que le gland circoncis. Une belle érection. Khaled commence à gémir. Il n'a visiblement pas d'expérience. Il a sûrement vu des films pornos mais il y a une bonne chance que je lui fasse en ce moment même la toute première pipe de sa vie.
Qu'est ce qui m'arrive ? J'en suis à sucer un ado et dans quelques secondes je vais boire sa semence. On me donne à lui comme son jouet pour ses premières expériences sexuelles. Plus tard il voudra m'enculer, c'est certain. Pour faire un essai. Parce que si il ne connaît pas encore la fellation, alors pour la sodomie... On fait de moi un jouet, une chose que l'on utilise pour faire des expériences. Pour le profit d'un presque enfant qui ne connaît rien à rien, qui n'a pas d'instruction ou de culture et moi l'intellectuel je vais lui servir - je lui sers déjà - de vide-couilles... Quelle honte !
Ca y est : il y est ! En même pas une minute. Il explose dans ma boucle avec un rugissement de bête :
« Arrgghhh ! Arrgghhh ! C'est trop bon ! »
Une gorgée de sperme chaud au fond de la gorge, une gorgée que je dois avaler immédiatement je le sais. Sans rien dire ni laisser voir.
« Bien » dit Walid, « je vois que vous avez fait connaissance. J'ai à faire dehors et je vous laisse. Toi la lope, tu fais tout ce qu'il te demande. Je rentre pour minuit. Bonne soirée ! » Et il part nous laissant seuls.
Une demi-heure plus tard, Khaled se lève et va vers la chambre.
« Viens avec moi. »
La deuxième partie va commencer. Toujours nu je me lève et je le suis. Il se déshabille et montrant sa bite me lance :
« Suce encore »
Je me mets à genoux devant lui et je le prends en boucle. Rapidement il recommence à bander dur. Mais cette fois, il appuie sur ma tête avec ses mains me forçant à l'accepter profondément dans ma gorge. Le salaud ! Je ne suis juste qu'un objet pour lui, une chose, pas une personne. Il s'excite de plus en plus et je m'attends à ce qu'il jouisse sans contrôle dans quelques secondes, quand, brutalement, il me repousse en arrière.
« Je veux t'enculer. Mets-toi à quatre pattes sur le lit, les fesses sur le bord. »
Malheureusement pour moi pas de surprise. Je me dispose comme il le demande et il vient se placer derrière moi. Je sens la tête de sa queue entrer en contact avec ma rondelle.
Ahhhrr ! Ce con est rentre en moi direct ! Zéro préalable ou avertissement ! Ca brule ! Ca fait mal ! Pas tant le frottement, car comme je m'attendais pour ce soir à l'habituelle session avec Walid j'avais introduit un peu de lubrifiant dans mon anus après la douche, que par le déplacement brutal des chairs intimes. Il me prend les hanches à deux mains et s'enfonce le plus loin qu'il peut dans mes intestins avec sa jeune bite droite comme un bâton. Puis il se met à me limer, des allers et retours réguliers, lents, se retirant presque totalement pour s'enfoncer à nouveau au plus loin.
En une minute maximum, il est mur et gueule son plaisir. Je le sens gicler, enfoui à fond. Il reste ainsi longtemps et je dois patienter qu'il ait repris son souffle et fini les remerciements qu'il adresse à voix haute en arabe (A sa bonne fortune ? A son cousin Walid ?) Pour le bon moment qu'il vient de passer. Et pour ceux qui vont suivre pour lui...
Khaled est juste là pour sa jouissance. Pas un geste, pas un mot, pas une caresse pour moi. Ce que je pense de tout cela, mon éventuel plaisir ou ma douleur, tout cela n'existe pas pour lui. Je le fais jouir et il se désintéresse de moi pour revenir à la télé jusqu'à ce que, se sentant à nouveau en forme, il me fasse signe de revenir vers lui pour que je le suce, que je le fasse bander et qu'il puisse m'enculer et se vider de nouveau en moi.
Cela va durer ainsi les deux jours. Ce mec est régulier et sans imagination. Je lui fais à manger. Je sors faire les courses que je paye avec mon argent bien sur. Je cuisine, il bouffe, fait sa sieste, et il me baise, régulièrement toutes les deux/trois heures : à son âge plus qu'à tout autre, on a de la ressource… Il me prend par derrière, toujours, comme s'il avait peur de mon regard, comme un moyen de se protéger de la réalité qu'il baise un autre homme et pas une fille. Une réalité qu'il ne doit pas vouloir accepter. Dans son esprit, lui n'est pas un homo. Il est juste la pour prendre du bon temps. Il me lime sans fantaisie aucune. Il jouit toujours vite. Il ne sait pas encore se retenir et faire durer son plaisir. Tant mieux pour moi. Quand il a fini, je dois venir devant lui pour lui nettoyer la bite avec ma boucle et puis attendre a nouveau. La première fois, quand j'ai voulu aller me laver l'anus, il m'a dit :
« Qu'est ce que tu fais ! Arrête ! Je ne suis pas sale moi ! Garde mon jus en toi, comme une femme. »
Par peur d'un mot de sa part à Walid, je reste ainsi, sale entre les fesses, essayant de contenir comme je le peux les écoulements.
Les premiers clients
Apres l'épisode du cousin, la routine a repris avec Walid. Il m'avait à sa disposition deux fois la semaine. Parfois il me forçait à passer la nuit avec lui, lui permettant ainsi de jouir de moi plusieurs fois. Je faisais de mon mieux pour le satisfaire voulant éviter les ennuis dont il m'avait menacé. Je vivais comme un zombi : c'était un jour après l'autre, une semaine après l'autre, plongé dans ce chantage permanent.
J'espérais un miracle : que quelque chose arriverait qui me libérerait. Je croyais gagner du temps. Lui savait bien qu'il m'entraînait en fait à accepter ma soumission en vue de la suite qu'il voyait pour moi…
Un soir en arrivant chez Walid, il y a avait un autre arabe avec lui dans l'appartement : un travailleur, la cinquantaine, un physique quelconque. Walid m'a dit :
« Déshabille-toi et montre toi ! »
J'ai obéi. Quand j'ai été à poil, l'autre m'a regardé et a fait un signe positif de la tête. Walid m'a ordonné :
« Va et suce le à fond ! »
J'y suis allé. Je me suis agenouillé. J'ai ouvert sa braguette. J'ai pris sa queue dans ma bouche et je l'ai sucé. Cela a pris longtemps avant qu'il ne se répande dans ma bouche.
Le vieux est allé saluer Walid avant de partir et je l'ai vu lui remettre sans se cacher un billet de cinquante. Prostitué ! Walid venait de me faire faire la pute ! Pour son compte. Comme un mac ! Pute. Je devenais une pute ! Une putain exploitée par un mac…
Bien sur ce n'était qu'un tout début. Le vieil arabe est revenu d'autres soirs chez Walid. Et il y en a eu d'autres. Il a fallu s'exhiber et sucer encore et puis, régulièrement, voire toujours, se laisser prendre, se laisser saillir, les laisser jouir et se répandre dans mes intestins. Sans se gêner, Walid encaissait le prix des passes devant moi et je fermais ma gueule.
C'était dur mais cela restait acceptable : seulement deux soirs par semaine, seulement chez Walid qui ne pouvait pas recevoir à l'infini sans attirer l'attention des voisins. Deux ou trois clients par soir tout au plus. De plus, Walid ne s'intéressait pour ainsi dire plus jamais à moi. Je venais faire la pute pour lui deux nuits par semaine, me déshabillant dès le seuil de la porte et attendant à poil les clients qu'il avait rabattus.
Juste sorti d'université, j'ai trouvé tout de suite un travail, très correctement payé, à Lyon, dans le centre ville même. Une grande entreprise. Sérieuse et morale. A vingt six ans la vie était simple. Beaucoup de travail, de longues heures au bureau, le retour à mon studio de location, souvent tard le soir. Un truc rapide passé au four micro-ondes et puis dormir.
J'étais de taille et de corpulence moyenne, bien fait, fin de musculature que la pratique régulière du jogging les week-ends maintenait en forme.
Timide. Très timide. Ne sachant pas comment commencer avec les filles. Deux expériences avec des copines, mais ce sont elles qui, à chaque fois, avaient tout fait de l'approche à la prise de contact et au tour dans leur lit.
Quai Augagneur
Depuis longtemps j'avais remarqué en rentrant le soir le manège des hommes autour des pissotieres publiques, sous les arbres ou plus bas sur les berges du Quai Augagneur le long du Rhône. Un soir, en août, par ennui plus que par envie, dans cette ville déserte ou la chaleur rendait le sommeil difficile, je sors et mes pas me mènent vers les quais du Rhône. Je tourne longtemps autour des pissotieres, sans savoir ce que je veux ou ce que je ne veux pas. Il y a d'autres « promeneurs » ce tranquille soir d'été sur les quais. Des minets, un black, une douzaine de travailleurs immigrés arabes, dont un grand mec bien fait. J'hésite. Et puis, pourquoi ? Je me lance.
Je rentre. Ca pue l'urine. Je me mets dans un coin, face à la muraille et je sors mon sexe. Plus loin sur ma droite, il y a un vieux, qui se branle très visiblement.
Une grande ombre qui rentre et qui vient se placer entre le vieux et moi. C'est le grand arabe que j'ai remarqué. Il sort sa bite lui aussi. Il bande déjà, droit et dur. Immédiatement, il tend la main vers moi et la pose sur ma queue. Je réagis en me tendant et en bandant plus, ce qu'il ne peut que sentir et comprendre. Il tenait sa proie.
« Tu es beau » dit-il « Tu me plais. Mon appartement est à même pas deux cent mètres d'ici. Viens avec moi… »
Tout cela va trop vite pour moi. Timide, flatté, empêtré entre mes sentiments et mes envies, je ne sais quoi décider, et je me contente de faire ce que l'on me dit, fasciné, anxieux mais bandant maintenant beaucoup. Nous sortons. Il marche devant et je le suis à vingt pas.
Je monte l'escalier derrière lui. C'est un appartement de deux pièces simple et propre. Il est là, tournant autour de moi, très tendre, empressé et caressant. Il fait chaud. Il me propose de boire. J'avale ce qu'il me donne, un soda puisque je ne prends pas d'alcool, un soda dont je reconnais pas la marque. Il me parle encore. Puis il me caresse, me déshabille, prend soin de mon plaisir. Il me branle doucement. Me parle sans cesse. Ma tête tourne. Je bande. Je bande pour et avec un homme pour la première fois…
Le piège tendu
Ma tête tourne. Mon désir est de plus en plus fort. Il me fait boire encore. Il me suce un peu et me demande de le sucer aussi. Ma vision est comme rétrécie, je ne parviens même plus à voir clairement son visage, je ne vois que sa peau, son sexe. J'ouvre la bouche…
Il s'est enduit les mains d'un gel et commence à me masser les fesses, puis l'anus, puis la queue et les boules. Maintenant j'ai littéralement « le feu au cul ». La tête me tourne. Je suis à quatre pattes, le visage dans les draps du lit. Il introduit ses doigts dans mon anus, doucement, très doucement. Un. Puis deux. Puis trois. Il est très doux. Je bande si fort que cela en est douloureux. Je ne peux plus concentrer ma vision, je ne vois plus que seulement la lumière de la lampe. Je sens qu'il vient se placer sur le lit derrière moi. Il pousse, s'introduit en moi et commence ses va-et-vient. Je suis bien. Ma tête tourne. Noir total…
Je me réveille nu sous le drap dans son lit. Il est là qui fume assis sur une chaise et qui me regarde. Me sourit.
« Ca va ? »
« Ca va. Un peu fatigué. Je me suis endormi… »
J'ai honte en fait. J'ai fait l'amour avec un homme pour la première fois. Je me suis fait prendre. Mais moi, je préfère les femmes ! Qu'est ce que je fous ici bordel ?! J'ai le sentiment de m'être laissé entraîner. Je ne comprends pas ce qui m'est arrivé. Je me lève, je m'habille en vitesse et je prends la porte. Je me retourne une dernière fois et je le vois qui me regarde en souriant, apparemment très content de lui.
Un coup d'œil sur ma montre : déjà 03h00. Bigre, je suis resté avec lui plus de trois heures !?...
Le piège refermé
Le soir, sur le mur de l'autre cote de la rue, juste devant l'entrée du bureau, visible de tous, il y a un tag à la peinture noire sur le mur :
« Julien – Pute à arabes »
Bien sur je fais un lien avec hier soir, mais nous sommes quatre cent employés dans la tour et il doit y avoir sûrement une bonne dizaine de Julien. Personne ne peut rien savoir.
Rentré à mon studio et parmi le courrier il y a une lettre non timbrée. Je l'ouvre : Une dizaine de photos. De moi. A poil. Chez Walid. Avec Walid, même si sa tête a été découpée sur chacune des vues où elle était apparente. Moi en train de le sucer, en train de lui lécher la poitrine, de lui lécher les couilles. Moi en train de bander dans les bras d'un homme. Walid sur moi en train de me sodomiser. Le choc !
Il a pris des photos ! Comment ? Ma tête qui tournait, cette excitation irrépressible venue après avoir bu ce qu'il m'a servi… De la drogue ! Il m'a drogué ! Le salaud ! Et ce gel dont il m'enduisait les fesses et la queue et qui me donnait le « feu ». Le salaud ! L'ordure ! Et il m'a eu comme un jouet à sa disposition pendant plus de trois heures de temps… Voila pourquoi il avait l'air de se marrer à mon départ quand je croyais sortir de là… Un piège…
Il y a aussi un papier plié en quatre. Un mot qui dit :
« Reviens ce soir à 21h00 exactement. Chez moi. Je veux te revoir – Walid »
Chez Walid
A 21h00 juste je frappe à la porte de Walid. Il ouvre. Il me domine physiquement mais j'attaque tout de suite :
« Qu'est ce que cela veut dire ? Tu me fais du chantage ? C'est quoi ces photos de merde ! Qu'est ce que tu veux ? Et comment connais-tu mon adresse ? »
« C'est pas ton problème. Pour ton information, j'ai aussi celles de tes parents à Vichy au 14 Boulevard Gambetta et plein d'autres choses sur toi encore »
Je suis abasourdi. Comment peut-il savoir pour le 14 Gambetta ? Comment ?
« Allez, j'ai seulement envie de passer tu temps avec toi. Tu me plais. Je te plais. Laisse toi faire et passons du bon temps ensemble. Pourquoi se compliquer la vie ? »
« Pourquoi ? Mais parce que c'est du chantage ! »
« Ecoute Julien : Ce sera comme je te dis. Si tu ne veux pas faire les choses avec le sourire, eh bien on se passera de ton sourire. Je veux que tu passes me voir ici deux fois par semaine, les lundis et les jeudis à 21h00. Tu viendras et tu te donneras à moi. Tu me donneras du plaisir. Sinon ton employeur et ta famille apprendront des choses sur toi, documents à l'appui, et tu leur donneras ensuite les explications que tu voudras.... »
« C'est du chantage ! C'est dégueulasse ! »
Walid me prend alors brutalement au col à deux mains, et, faisant la démonstration de son avantage physique sur moi, me soulève du sol, me plaque durement contre le mur derrière moi, et me crache au visage :
« Maintenant la lope, tu la boucles ! Je ne veux plus rien entendre. Tu as cinq secondes pour faire ton choix : tu te déshabilles ou tu t'en vas »
J'ai baissé les yeux. Il avait gagné. Je suis resté une heure environ chez lui. J'ai fait tout ce qu'il a demandé, et pour la deuxième fois de ma vie, je me suis laissé sodomiser. Pas de caresse ni de douceur de sa part cette fois : tout pour son seul plaisir. Rien pour le mien.
En partant, en me rhabillant, je n'ai pas pu m'empêcher de faire voir des marques de ma révolte et de ma nervosité. Walid s'est approché de moi et m'a lâché alors :
« Toi, tu penses trop. Cela se voit sur ta gueule. Tu n'es pas le genre à filer droit. Il faut que tu reçoives une petite leçon. Alors voila ce qu'on va faire. Jeudi, au lieu de revenir ici, quelqu'un te contractera. Tu lui feras une pipe de ma part. Tu seras ainsi quitte avec moi pour ce jeudi et tu ne reviendras ici que lundi prochain. »
« Mais... »
« Dégages d'ici ! Et penses à la tête de ton père si un jour il avait en main une lettre de ma part...»
Le gardien de nuit
Jeudi, la journée se passe longuement au travail, attendant le contact annoncé. Rien. Je traîne au bureau le soir, toujours rien. Je finis par me décider à rentrer chez moi passé 20h00.
Défilant devant le bureau des gardiens, le gars de permanence – la soixantaine, gros – m'interpelle :
« Monsieur Julien ! Une seconde s'il vous plait. Puis-je vous dire un mot ? »
Je m'approche. Il m'ouvre la porte de leur local et me dit doucement :
« Walid a une dette en vers moi. Voulez-vous me suivre gentiment dans le vestiaire des gardiens ou dois-je lui dire que vous êtes refusé ? »
Il est vieux, gros et moche. J'ai peur de tout perdre : l'amour et le respect des miens, mon nouveau boulot… Je fais oui et la tête. Il passe devant moi et je le suis. Une première porte. Une autre. On traverse le vestiaire et il me mène dans une pièce au fond : sombre, trois vieilles chaises, de la poussière.
« A poil jeune homme ! »
La politesse a disparu. Ici, ce soir, je suis sa proie. Qu'on en finisse… Je me déshabille. Il me place contre le mur. Il me fouille, passe sa main entre mes cuisses, me travaille longuement les couilles. Il prend son temps et a l'air d'aimer cela. Cela dure longtemps.
« A genoux ! Suce-moi ! Et suce-moi bien ! »
Une grosse bite. Et sale avec ça ! Le gros porc ! Je l'ai sucé. A fond. Jusqu'au bout, Dans ce débarras, j'ai bu sa semence, le nez dans ses poils, la tête plaquée contre son bas ventre par ses deux mains derrière ma tête, l'écoutant grogner son plaisir…
« Allez, maintenant, casse-toi d'ici le pédé… »
Je me suis rhabillé. Jamais je ne me suis senti autant humilié que lorsqu'il m'a fallu repasser devant le bureau des gardiens, ou le « gros porc » était revenu s'asseoir et me suivait du regard en se marrant…
Salaud de Walid ! Je sais maintenant comment il a eu toutes les informations sur moi : les gardiens ont accès à l'ensemble du bâtiment, ils ont les clefs de tous les bureaux – le mien ou ceux du service du personnel – et à quatre heures du matin personne ne risque de venir les déranger dans une éventuelle recherche d'informations personnelles....
J'ai compris alors la leçon que Walid avait voulu me donner : pour le moment il était mon maître.
Le jeune cousin
Le lundi suivant, je reviens chez Walid pour 21h00. Il me fait entrer et, dans le salon, assis sur le canapé, se trouve un adolescent arabe, habillé façon « banlieue », une cigarette à la bouche, qui me regarde. Jeune, peut être 16 ou 17 ans, de taille moyenne, pas très beau de visage, beaucoup de boutons d'acné avec les dents du haut qui avancent un peu. Des poils de barbe trop long et épars comme ceux que l'on a avant que la discipline du rasage ne mette de l'ordre.
« C'est Khaled, un cousin de Paris. » dit Walid. « Il rentre au Maroc. Je le loge pour deux jours dans la chambre du fond en attendant son vol. Je lui ai parle de toi et tu vas lui tenir compagnie pendant son séjour chez moi »
« Mais tu avais promis seulement deux soirs par semaine, lundi et jeudi ! Je travaille moi et... »
« Tu fais ce qu'on te dit, connard ! Tu n'as qu'à les appeler pour leur dire que tu es malade. Khaled partira mercredi matin au pays et pendant deux jours tu es à son service. Intégralement. Tu fais ce qu'il veut, ce qu'il te demande, tu ne discutes rien ou gare a toi la lope ! Compris ?»
Que dire ? Que répondre ?
« T'as compris ? » insiste Walid. « Khaled vit en banlieue, en cité. Chez nous les filles se tiennent très loin des garçons, pas un mot, pas un geste. Elles obéissent à leurs frères jusqu'au mariage. Sinon c'est des putes qu'on chasse au loin de la cite après les avoir bien corrigées. Alors les jeunes sont frustrés, ils n'ont pas d'expérience et ils le vivent mal. Je lui ai parle de toi. Déshabille-toi ! Dessape-toi ! Met le à l'aise »
Sans un mot, je baisse la tête et je commence à ouvrir ma chemise.
« Suce-moi. » L'ado a ouvert la bouche pour la première fois et dégage son sexe en tirant vers le bas le pantalon de son survêtement. Je me mets à genoux entre ses jambes et je prends en bouche un sexe encore au repos. Taille moyenne, propre heureusement. Très vite il apprécie ce que je lui fais alors que je ne travaille encore que le gland circoncis. Une belle érection. Khaled commence à gémir. Il n'a visiblement pas d'expérience. Il a sûrement vu des films pornos mais il y a une bonne chance que je lui fasse en ce moment même la toute première pipe de sa vie.
Qu'est ce qui m'arrive ? J'en suis à sucer un ado et dans quelques secondes je vais boire sa semence. On me donne à lui comme son jouet pour ses premières expériences sexuelles. Plus tard il voudra m'enculer, c'est certain. Pour faire un essai. Parce que si il ne connaît pas encore la fellation, alors pour la sodomie... On fait de moi un jouet, une chose que l'on utilise pour faire des expériences. Pour le profit d'un presque enfant qui ne connaît rien à rien, qui n'a pas d'instruction ou de culture et moi l'intellectuel je vais lui servir - je lui sers déjà - de vide-couilles... Quelle honte !
Ca y est : il y est ! En même pas une minute. Il explose dans ma boucle avec un rugissement de bête :
« Arrgghhh ! Arrgghhh ! C'est trop bon ! »
Une gorgée de sperme chaud au fond de la gorge, une gorgée que je dois avaler immédiatement je le sais. Sans rien dire ni laisser voir.
« Bien » dit Walid, « je vois que vous avez fait connaissance. J'ai à faire dehors et je vous laisse. Toi la lope, tu fais tout ce qu'il te demande. Je rentre pour minuit. Bonne soirée ! » Et il part nous laissant seuls.
Une demi-heure plus tard, Khaled se lève et va vers la chambre.
« Viens avec moi. »
La deuxième partie va commencer. Toujours nu je me lève et je le suis. Il se déshabille et montrant sa bite me lance :
« Suce encore »
Je me mets à genoux devant lui et je le prends en boucle. Rapidement il recommence à bander dur. Mais cette fois, il appuie sur ma tête avec ses mains me forçant à l'accepter profondément dans ma gorge. Le salaud ! Je ne suis juste qu'un objet pour lui, une chose, pas une personne. Il s'excite de plus en plus et je m'attends à ce qu'il jouisse sans contrôle dans quelques secondes, quand, brutalement, il me repousse en arrière.
« Je veux t'enculer. Mets-toi à quatre pattes sur le lit, les fesses sur le bord. »
Malheureusement pour moi pas de surprise. Je me dispose comme il le demande et il vient se placer derrière moi. Je sens la tête de sa queue entrer en contact avec ma rondelle.
Ahhhrr ! Ce con est rentre en moi direct ! Zéro préalable ou avertissement ! Ca brule ! Ca fait mal ! Pas tant le frottement, car comme je m'attendais pour ce soir à l'habituelle session avec Walid j'avais introduit un peu de lubrifiant dans mon anus après la douche, que par le déplacement brutal des chairs intimes. Il me prend les hanches à deux mains et s'enfonce le plus loin qu'il peut dans mes intestins avec sa jeune bite droite comme un bâton. Puis il se met à me limer, des allers et retours réguliers, lents, se retirant presque totalement pour s'enfoncer à nouveau au plus loin.
En une minute maximum, il est mur et gueule son plaisir. Je le sens gicler, enfoui à fond. Il reste ainsi longtemps et je dois patienter qu'il ait repris son souffle et fini les remerciements qu'il adresse à voix haute en arabe (A sa bonne fortune ? A son cousin Walid ?) Pour le bon moment qu'il vient de passer. Et pour ceux qui vont suivre pour lui...
Khaled est juste là pour sa jouissance. Pas un geste, pas un mot, pas une caresse pour moi. Ce que je pense de tout cela, mon éventuel plaisir ou ma douleur, tout cela n'existe pas pour lui. Je le fais jouir et il se désintéresse de moi pour revenir à la télé jusqu'à ce que, se sentant à nouveau en forme, il me fasse signe de revenir vers lui pour que je le suce, que je le fasse bander et qu'il puisse m'enculer et se vider de nouveau en moi.
Cela va durer ainsi les deux jours. Ce mec est régulier et sans imagination. Je lui fais à manger. Je sors faire les courses que je paye avec mon argent bien sur. Je cuisine, il bouffe, fait sa sieste, et il me baise, régulièrement toutes les deux/trois heures : à son âge plus qu'à tout autre, on a de la ressource… Il me prend par derrière, toujours, comme s'il avait peur de mon regard, comme un moyen de se protéger de la réalité qu'il baise un autre homme et pas une fille. Une réalité qu'il ne doit pas vouloir accepter. Dans son esprit, lui n'est pas un homo. Il est juste la pour prendre du bon temps. Il me lime sans fantaisie aucune. Il jouit toujours vite. Il ne sait pas encore se retenir et faire durer son plaisir. Tant mieux pour moi. Quand il a fini, je dois venir devant lui pour lui nettoyer la bite avec ma boucle et puis attendre a nouveau. La première fois, quand j'ai voulu aller me laver l'anus, il m'a dit :
« Qu'est ce que tu fais ! Arrête ! Je ne suis pas sale moi ! Garde mon jus en toi, comme une femme. »
Par peur d'un mot de sa part à Walid, je reste ainsi, sale entre les fesses, essayant de contenir comme je le peux les écoulements.
Les premiers clients
Apres l'épisode du cousin, la routine a repris avec Walid. Il m'avait à sa disposition deux fois la semaine. Parfois il me forçait à passer la nuit avec lui, lui permettant ainsi de jouir de moi plusieurs fois. Je faisais de mon mieux pour le satisfaire voulant éviter les ennuis dont il m'avait menacé. Je vivais comme un zombi : c'était un jour après l'autre, une semaine après l'autre, plongé dans ce chantage permanent.
J'espérais un miracle : que quelque chose arriverait qui me libérerait. Je croyais gagner du temps. Lui savait bien qu'il m'entraînait en fait à accepter ma soumission en vue de la suite qu'il voyait pour moi…
Un soir en arrivant chez Walid, il y a avait un autre arabe avec lui dans l'appartement : un travailleur, la cinquantaine, un physique quelconque. Walid m'a dit :
« Déshabille-toi et montre toi ! »
J'ai obéi. Quand j'ai été à poil, l'autre m'a regardé et a fait un signe positif de la tête. Walid m'a ordonné :
« Va et suce le à fond ! »
J'y suis allé. Je me suis agenouillé. J'ai ouvert sa braguette. J'ai pris sa queue dans ma bouche et je l'ai sucé. Cela a pris longtemps avant qu'il ne se répande dans ma bouche.
Le vieux est allé saluer Walid avant de partir et je l'ai vu lui remettre sans se cacher un billet de cinquante. Prostitué ! Walid venait de me faire faire la pute ! Pour son compte. Comme un mac ! Pute. Je devenais une pute ! Une putain exploitée par un mac…
Bien sur ce n'était qu'un tout début. Le vieil arabe est revenu d'autres soirs chez Walid. Et il y en a eu d'autres. Il a fallu s'exhiber et sucer encore et puis, régulièrement, voire toujours, se laisser prendre, se laisser saillir, les laisser jouir et se répandre dans mes intestins. Sans se gêner, Walid encaissait le prix des passes devant moi et je fermais ma gueule.
C'était dur mais cela restait acceptable : seulement deux soirs par semaine, seulement chez Walid qui ne pouvait pas recevoir à l'infini sans attirer l'attention des voisins. Deux ou trois clients par soir tout au plus. De plus, Walid ne s'intéressait pour ainsi dire plus jamais à moi. Je venais faire la pute pour lui deux nuits par semaine, me déshabillant dès le seuil de la porte et attendant à poil les clients qu'il avait rabattus.
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