- Tu es prêt ?
Sa voix était moins douce qu'au téléphone, très grave, posée comme s'il s'étudiait en train de parler.
Je fis un signe de tête. Je le sentis passer derrière moi. Il effleura mes fesses.
- La prochaine fois, je te demanderai de te raser le corps entièrement.
- Oui...
- Tu comprendras pourquoi tout à l'heure.
Sa voix était décidément dure et froide. Il m'attacha les mains dans le dos avec une cordelette ce qui me fit instantanément bander.
- Ca t'excite ?
- Oui... répondis-je timidement.
- Bien.
Il m'ordonna de me mettre à genoux ce que je fis avec une certaine difficulté car j'avais les mains attaché et les yeux bandés du coup mon sens de l'équilibre était un peu altéré. J'y arrivai et j'écartai légèrement les jambes pour tenir l'équilibre. Je le sentis encore virevolter autour de moi. Mon excitation grandissait. J'étais à la merci de cet homme que je ne connaissais pas et pire, que je ne voyais pas.
J'étais quand même impressionné. J'avais enlevé mes chaussures et mes chaussettes donc je sentais le sol sous mes pieds. C'était du parquet je pense. Il me tenait par la nuque et me faisait avancer. A peine étais-je entré qu'il m'avait lié les mains dans le dos.
- Tu as peur ?
- Non.
J'avais répondu sans conviction. Je ressentais un mélange d'excitation purement sexuelle et d'appréhension. Nous n'avions pratiquement pas discuté au téléphone et je ne savais pas du tout ce qu'il allait me faire. Je lui avais simplement posé mes limites : je ne voulais rien faire de crade ni de risqué d'une manière ou d'une autre pour ma santé. A partir de là, il avait carte blanche. Il m'ordonna de m'agenouiller. J'eus un peu de mal à le faire sans l'équilibre de mes bras mais je me pliai à son ordre. Je sentis la toile de son pantalon sur mon visage. Ce fut fugace. J'avais l'impression qu'il m'observait. Je n'entendais aucun bruit dans la pièce. Sous mes genoux, une impression bizarre. Le sol n'était plus du parquet mais une espèce de matière qui me faisait penser aux tapis que l'on utilise dans les gymnases des lycées lorsqu'on nous oblige à faire du sport. Tout d'un coup, je ressentis une brutale sensation de chaleur sur mon épaule. J'eus un mouvement de recul.
- Bouge pas, bâtard !
Je me remis en place. Je connaissais cette petite douleur : c'était de la cire. Une fois que je l'eus identifiée, je me fixai. Je savais ce que ça faisait. Un autre goutte tomba sur mes reins . Je me tenais à genoux, un peu cambré, les bras attachés dans le dos. Une autre goutte très supportable ailleurs sur mon corps mais je ne me souviens pas où. Une autre, puis une autre. Je serrai les dents. J'avais déjà fait ça et ça ne me faisait pas peur. Pire, ça me faisait bander. L'aveuglement du bandeau me faisait légèrement perdre la notion du temps et de l'espace. Je recevais chaque goutte en appréhendant la prochaine. Mon bourreau ne parlait pas. Il versait la cire sur moi d'une manière de plus en plus constante. Je me souviens de la première goutte sur le scrotum. Il m'avait fait allonger sur le dos, mes bras sous moi. Je vous laisse imaginer l'inconfort de la position. Je bandais très dur. Il a soulevé ma verge et commencé à poser des gouttes sur mes bourses. C'était un peu dur à supporter d'autant qu'il avait rapproché la bougie et que la sensation de chaleur était plus intense. J'avais un peu peur qu'il ne décalotte mon gland et me mette de la cire dessus. Je suis très sensible à cet endroit et je n'aime pas trop ça. Je bandais pourtant de plus en plus.
- T'aime ça ?
- Oui...
Ma réponse s'était faite plus timide encore. J'avais mal aux épaules et mes bras étaient ankylosés pourtant je continuais à trouver du plaisir dans cette étrange séance. Il me releva. Il était costaud mais j'ai pensé qu'il ne devait pas mesurer plus de quelques centimètres de plus que moi. Je me mis à penser qu'il n'allait peut-être pas me plaire. J'avais la tête qui tournait un peu. Il détacha mes mains. Il était net qu'il y avait une sorte de tapis en mousse sous mes pieds. Il s'approcha de moi. Je sentis sa présence très fortement. Il commença à ôter la cire avec ses mains sur tout mon corps, s'attardant sur mes fesses et mes cuisses.
- Tu comprends pourquoi tu devras te raser la prochaine fois ?
- Oui Maître.
Sa voix était basse, agréable mais presque doucereuse. Il s'approcha de moi. Je n'eus pas le temps de respirer son parfum car il empoigna mes tétons et enfonça sa langue dans ma bouche. Son corps ou tout du moins son torse était nu. Je ne sentais que la boucle de son ceinturon contre mon ventre. Il semblait fort mais sensuel. Il m'embrassa tout en me détachant les mains puis me lâcha d'un coup et me retourna. Il me fit avancer contre un mur puis m'ordonna de poser mes mains sur le mur et de "cambrer mon cul".
La position était pour le moins humiliante. Je l'entendis bouger autour de moi. J'essayai en vain de regarder sous le bandeau pour voir ce qui m'entourait mais je l'avais si bien serré que c'était impossible. Je le sentis s'approcher de moi à nouveau puis, sans que j'ai le temps de m'y préparer, quelque chose de froid et acéré vint griffer la peau d'une de mes fesses. Je lâchai prise et reçu pour toute réponse une gifle en plein visage.
- En place et ne t'avise pas de bouger.
Surpris je repris la position. Je savais ce qui se passait car je l'avais déjà vécu. il passait sur mes fesses une petite roulette munie de dents très fines qui me griffaient la peau. Il remonta avec le long de mon dos jusqu'à mon épaule puis sur mes bras. Ce faisait moyennement mal mais c'était très excitant. Il cessa puis se colla contre moi. Pour la première fois, je sentis son torse contre le mien. Manifestement, il s'était déshabillé car je sentis aussi son sexe contre mes fesses. Il se dégageait de lui une impression de force. Je l'imaginais un peu grassouillet ce qui ne me déplaisait pas forcément. Il était poilu, ça j'en étais sûr. Soudain, il s'écarta puis revint vers moi. Il me prit à nouveau par la nuque et me fit marcher. Je ne savais pas où il m'emmenait mais je n'avais d'autre choix que de lui faire confiance. Il me fit pencher en avant et mon torse rencontra quelque chose en cuir et un bruit de chaînes. Il avait un sling dans son appartement !!! Je n'en revenais pas. J'ai tout de suite compris que c'était ça. Il passa des menottes larges en cuir autour de mes poignets puis, un cliquetis, il m'avait attaché. Lorsque je bougeai, j'étais bloqué et j'entendais les chaînes s'entrechoquer. Je me sentais à peu près en confiance même si je me demandais ce qu'il allait me faire. J'imaginais de la cire sur mon dos car il avait eu l'air d'aimer ça mais je me trompais. Il s'éloigna puis se rapprocha. L'odeur de son parfum était très persistante. Ca me grisait un peu surtout que j'avais toujours les yeux bandés. Le premier coup de badine sur mes fesses me fit tressaillir et je ne pus réprimer un gémissement.
- Ta gueule !
Un autre coup... puis un autre... encore. Il y allait doucement. J'avais précisé que je supportais assez bien si c'était progressif.
- Tends ton cul, viens chercher le suivant.
Un autre. Plus fort. Malgré moi, je levai une jambe.
- Ah ça, pas question !
Il s'interrompit et je sentis des menottes en cuir sur mes chevilles. Il me fit écarter les jambes. Il avait lié mes chevilles à une espèce de tige qui me maintenait les jambes écartées. Vu que je devais me tenir cambré, la position était plus qu'inconfortable. Il repris. Les coups de badine étaient durs à supporter mais je m'accrochais. J'étais tellement excité que je devais faire des efforts pour ne pas gémir. Un coup, un autre... mes fesses étaient très endolories et j'avais l'impression que ma peau se déchirait.
- Allez, encore dix coups et tu vas les compter.
- Un... deux... trois...
J'avais de plus en plus de mal. En un souffle, j'égrenais les chiffres.
- Huit... neuf aahh.
- Ta gueule j'ai dis sinon tu en prends dix autres !
- Dix... Je me relâchais et mon corps se ramollit un peu. J'avais les fesses très douloureuses. Il me prit par le bras pour me soutenir.
- C'est pas mal. Je vais te détacher et on va jouer à autre chose.
Il me libéra en un clin d'oeil mais laissa les menottes après mes poignets et mes chevilles. Il m'aida à me mettre debout puis brutalement ôta mon bandeau. Nous étions dans une certaine pénombre et mais je mis quand même quelques secondes à reprendre mes esprits et à m'habituer. Nous étions dans une petite pièce sombre et les volets étaient tirés. Il y avait bel et bien un sling. C'était incroyable ! J'en avais vu dans certains clubs et chez un mec à la campagne mais là, en pleine ville, avec des voisins tout autour... Il était là, tout près de moi. Je fus assez surpris par son physique. Il était à peine plus grand que moi, très brun et très musclé, pas du tout rond comme je l'imaginais. Il avait les cheveux courts et un regard très rieur qui contrastait avec l'expression dure de son visage. Il me regarda attentivement. Je ne dis rien. Il me fit allonger sur le sling et attacha chacun de mes membres aux chaînes avec des mousquetons.
Dans cette position, j'étais complètement offert. Mon excitation sexuelle de jeune mâle était à son paroxysme. Je pensais qu'il allait enfiler une capote et me prendre. J'étais un peu fatigué et endolori des précédentes "activité" et j'avais envie de lui, de son côté macho, bref de sa virilité. Je le voyais un peu mieux. Il était entièrement nu à l'exception d'une paire de pompes genre Caterpillar. Vraiment, il me plaisait bien plus que je ne l'aurai cru. Il bandait. Son sexe était d'une taille assez raisonnable et je n'appréhendais pas du tout. Pourtant, après être resté un instant à m'observer, il reparti vers le fond de la pièce. Elle était peu éclairée et je ne vis pas ce qu'il allait chercher. Et ce fut un gode. Je fus déçu. Ce n'est pas le genre de jouet avec lequel j'aime m'amuser. Je préfère la chair. Bon, ça avait l'air de lui plaire. Sans mot dire, il me mit un peu de gel sur l'anus et introduit l'objet sans trop de mal. Je commençais à débander. Le gode était muni d'une petite poire et je savais qu'il devait gonfler un peu. Je n'avais jamais essayé mais ça me barbait un peu. Je fis un effort pour le garder en moi pendant qu'il s'éloignait à nouveau. Il revint avec deux pinces reliées par une petite chaînette.
- Tu es sensible des seins ?
Là, rien qu'à l'idée, je me mis à bander de nouveau. C'était magique. Lorsque la première pince se referma sur mon téton, mon sexe redevint dur comme un morceau de bois. Il posa l'autre pince et plaça la chaînette dans ma bouche puis se saisit de la petite poire et commença à faire gonfler l'objet qui prenait de plus en plus de place en moi. Bizarrement, la sensation commençait à me plaire. Je bougeai légèrement sans lâcher la chaînette et les pinces produisirent une douleur terrible sur mes tétons et en plus, sur les deux en même temps. Il continua de gonfler.
- Ca te plaît bâtard ?
- Ouuui. Articulai-je entre mes dents.
C'est vrai que la sensation était géniale. Je prenait un pied d'enfer. Je commençais à mouiller très sérieusement et il s'en rendit compte. Il essuya le liquide avec son doigt dont le contact stimula encore plus mon gland. A ce moment précis, j'eus très envie d'éjaculer et je dus faire un effort pour me contrôler. Je gémis un peu. Je vis son sourire se dessiner. Mon regard se posa sur son sexe. Il bandait aussi fort que moi c'était terrible. Je me tortillait, le cul plein de cet objet dont le diamètre variait sans arrêt. Je haletais. Je n'aurais jamais pensé y prendre un tel plaisir. Il fixa une petite molette et il resta très gros. Il s'approcha de moi avec à la main la petite roulette munie de dents qu'il avait déjà utilisé et commença à la passer sur mon corps. Sur le torse ça allait sauf quand il aborda les tétons. Il m'avait enlevé les pinces et ils étaient douloureux. Je tressaillis mais restai maître de moi la roulette descendis sur mon ventre, l'intérieur de mes cuisses. C'est une zone sensible. Ca me faisait mal mais en même temps, je bandais encore plus dur. Il remonta jusqu'à mon gland. La douleur était plus intense et je commençais à bouger. J'eus peur des représailles si le gode tombait de mon cul mais j'avais si mal que je ne pus m'empêcher de tressauter et de gémir. Il souriait.
- Je te fais mal ?
Son air était très vicieux et je pensais que si je disais oui, il allait intensifier.
- Nnnon.
- Alors on va changer d'exercice.
Il dégonfla le gode et me le retira. Je jetai un coup d'oeil à mon corps. Mon torse et mes cuisses étaient pleins de petites marques de griffures. Mon ventre était inondé par le liquide transparent qui arrivait avant l'éjaculation. Mon sexe était d'une raideur indescriptible. J'étais en sueur ce qui créait une sensation désagréable au contact du simili-cuir du sling.
Il partit vers le fond de la pièce sans me détacher. Je restai un moment là et il revint un martinet à la main.
A suivre...
PS : Cette partie du plan a du être immortalisée par des photos car il en a pris quelques unes de mois harnaché comme ça mais avec un foulard sur le visage pour qu'on ne me reconnaisse pas.
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