« Merci, Maître
-Ah ! » Il détache mes couilles, la douleur est supportable, assez vive cependant pour me faire gémir doucement. Il se retourne pour fouiller dans son désordre, en extirpe le boxer noir que je portais hier et, après de nouvelles recherches, une paire de gants qu’il enfile. Il vient s’asseoir à côté de moi, saisit ma bite qui est redevenue molle et, de sa main gantée, il commence à me branler. L’autre main s’empare de mes tits encore très sensibles et entreprend de les travailler avec une force croissante. Le contact du cuir très rêche des gants me procure des sensations nouvelles et passablement douloureuses, mes seins sont de nouveau tordus en tous sens pendant que sa main imprime des mouvements de plus en plus rapides à ma queue. Je gémis, je sens que je vais bientôt venir… quelques secondes encore et je crache un sperme abondant et épais dont les giclées recouvrent mon torse. Yohan prend mon boxer pour essuyer le sperme, longuement et consciencieusement. Quand il a achevé son nettoyage, il passe le boxer sur mon visage et me dit en souriant : « Tu vas porter ce slibard cartonné quand nous irons faire un tour… Pour l’instant, va te laver. » Je passe dans la salle de bain, la douche me fait un bien fou, il semble que je redeviens maître de mon corps et que les multiples douleurs qui le taraudaient s’apaisent sous le jet tiède et bienfaisant. Je suis en train de me sécher, quand Yohan entre dans la salle de bain. Il porte un jock-strap beige dans lequel se dessine merveilleusement son paquet et un « Marcel » très moulant qui souligne ses pectoraux et laisse deviner ses seins bien dessinés. Il prend un tube de Biafine et enduit mes fesses abondamment brûlées de cette crème apaisante. Le contact de sa main sur ma peau meurtrie est doux et excitant, si bien que ma bite se redresse insolemment. Il s’en aperçoit et sourit : « Attends, ce n’est pas fini, garde des forces ! Nous allons descendre manger quelque chose, puis nous irons chez un pote à moi qui a une play-room bien divertissante. Tu verras. Va t’habiller… ». Nous sortons de la salle de bains.
« Une seconde ! ». Nouvelle fouille dans le souk qui envahit son appartement et dans lequel il semble se retrouver très bien. Yohan en extrait un cock-ring en cuir dont l’intérieur est garni de fines pointes. Je tends la main pour le prendre, il se dégage et m’attire à lui. A genoux devant moi –curieux reversement de situation- il prend mon sexe et mes couilles d’une main et de l’autre enserre mon paquet dans le cock-ring. Je m’efforce de ne pas bouger quand les pressions se referment, sans doute au cran le plus étroit. Ma queue et mes couilles totalement prises par l’anneau de cuir, je commence à bander mais la douleur aiguë des pointes de métal me fait grimacer et débander un peu. Je récupère mon boxer enduit de foutre et je l’enfile. Le contact est assez désagréable. C’est gluant, humide et malodorant. Je me risque : « Tu peux me passer un slibard à toi ? ». Il sourit, d’un air mauvais. Ses yeux d’un gris-bleu métalliques se plantent dans les miens. Il me saisit par les cheveux et tire mon visage vers le sien ; il lâche un crachat épais et : « Ta gueule, chochotte, ce boxer pourri est assez bon pour une pute comme toi. » Je renonce… « Attends ! Tourne-toi ». Je me tourne aussitôt. Yohan déchire alors mon boxer qui laisse maintenant apparaître mes fesses dans des lambeaux de tissu. « Ca ira comme ça. Magne-toi » Il enfile un jean taille basse délavé, destroy aux genoux et aux cuisses. Au moindre mouvement, il laisse apparaître la large ceinture de son jock-strap. S’il se baissait un peu, son cul serait découvert… J’achève de m’habiller, il me regarde, me jauge… « Il manque quelque chose… ». Il prend une paire de ciseaux et entaille mon jean, notamment à l’entre-jambes et achève par une déchirure tout en haut des cuisses. « Voilà qui est mieux ! ». Nous quittons l’appartement.
Il est une heure passée, dans la rue, je retrouve la vie banale des gens ordinaires, ce qui me fait un drôle d’effet, après la séance d’hier, la promesse d’autres sévices et en raison des tenues dans lesquelles nous déambulons. S’il pouvait y avoir un moindre doute sur nos orientations sexuelles, nos vêtements suffiraient à dissiper tous les doutes… Nous entrons dans un bistrot près de chez Yohan. C’est le banal café de quartier, avec ses habitués qui prennent une consommation ou un plat sur le pouce en bavardant ou en s’abîmant dans la lecture du Parisien. Je crains que notre arrivée ne passe pas inaperçue. En fait, à part quelques coups d’oeils goguenards, que je me plais à croire envieux, rien ne se produit. D’ailleurs, Yohan est un habitué et serre des mains à droite et à gauche. Le patron s’avance vers nous, c’est un brun, ni affolant ni repoussant, d’une quarantaine d’années et il semble bien familier: « Alors, c’est ta nouvelle Dulcinée ? » dit-il en me désignant d’un coup de menton. « Une belle salope, oui ! ». Le patron sourit et s’éloigne. Nous nous dirigeons au fond de la salle de restaurant, dans un coin. Nous nous attablons. Yohan qui me fait face s’approche de moi : « Ouvre ta braguette, et fais en sorte que ton slip, ou ce qu’il en reste, soit visible. » J’hésite… « Tu crois que…. ». Le coup qu’il donne sur la table et fait se retourner les autres clients me décourage de résister davantage. Je m’exécute donc, le plus discrètement possible. Le serveur, un jeune homme à l’air déluré qui suscite de ma part quelques interrogations sur les goûts du patron, vient prendre la commande. Son regard se pose sur ma braguette béante, ma bite bien serrée dans le cock-ring dessine une bosse flatteuse mais il reste impassible et remplit son rôle sans le moindre trouble visible. Pourtant, il passe assez souvent, et sans raison apparente, à côté de notre table. Il n’est pas mal, châtain, des cheveux mi-longs, un visage fin, il ne doit pas avoir trente ans. Sa chemise est un peu trop ouverte, ce qui laisse voir le haut de sa poitrine légèrement velue ; elle est aussi un peu trop courte et s’est échappée de son pantalon noir un peu trop grand… Quand il se penche, et il ne s’en prive pas, le boxer rouge apparaît généreusement presque jusqu’à la moitié de ses fesses.
Nous mangeons des mets gras et roboratifs tout en bavardant, mais je peine à faire attention aux propos de Yohan, tant ma dégaine ainsi que l’attitude provocante du serveur me troublent. Il s’en aperçoit et sèchement me dit : « Tu vois la porte des toilettes, de l’autre côté de la salle ? Tu vas aux chiottes et sans remonter ta braguette ; allez, fissa ! » Il ne reste que peu de clients dans le restau, mais suffisamment pour que ma traversée de la salle soit remarquée. C’est donc à grands pas que je me dirige vers les toilettes, quelques têtes se tournent à mon passage, mais ça y est, la porte est franchie, je suis dans les lavabos. J’imagine que Yohan ou le petit serveur, peut-être le patron, quoiqu’il m’excite moins, vont venir me rejoindre. Mais les minutes s’égrènent et… personne. Des pas se rapprochent enfin, une ombre se dessine sur la vitre dépolie de la porte, je retiens mon souffle et pense me mettre à genoux pour recevoir un sexe dans ma bouche. J’esquisse le mouvement, la porte s’ouvre assez violemment ; une dame d’âge mûr entre. Elle a l’air un peu surprise. Décontenancé, je me tourne vers le lavabo, lave mes mains à grande eau et quitte précipitamment les lieux. Le retour est aussi rapide que l’aller, la salle est maintenant presque vide, Yohan est au téléphone ; je me rassieds, confus et dépité. Sa conversation s’achève rapidement sur un « A tout’, mec », il me sourit largement et s’esclaffe : « Tu t’y attendais pas, à celle-la, hein ? » La dame ressort, passe devant notre table et nous lance un regard courroucé. Je reste silencieux, nous nous levons et je vais payer. Le patron encaisse et nous gratifie d’un large salut : « Bonne après-midi, Messieurs, au plaisir ! ». Le jeune serveur a disparu… Dans la rue Yohan m’informe : « Mon pote est chez lui, il nous attend, il n’habite pas loin ; et ferme ta braguette, j’ai d’autres projets pour toi que le poste de police… »
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