dimanche 4 novembre 2012

Un si doux cauchemar



Lorsque mon Seigneur et Maître m’avait annoncé qu’il m’avait prévu quelque chose de spécial pour la soirée de vendredi, je ne m’attendais pas à ce qui allait se passer.A 19h, la sonnette retentit, mon Maître alla ouvrir et fit entrer un homme dans le hall. Légèrement plus grand que moi, des yeux d’un bleu pale comme je n’en avais jamais vu, le crâne soigneusement rasé, un bouc discret autour de la bouche… il portait un tee shirt vert foncé, un jean noir, une large ceinture de cuir, et de grosses chaussures noires également.
- Offylde, je te présente Jérôme. Il participera à la soirée. Maintenant va te préparer. Tout ce qu’il te faut est sur le lit. Et maquille toi. Je veux que tu aies l’air d’une pute de bordel.
Je me rendis a la chambre, et trouvais posé sur le lit… une paire de bas noir auto fixant, des escarpins a talons que je n’avais du mettre qu’une ou deux fois et une longue veste noire. Il devait y avoir un oubli… pas de robe ? Pas de sous vêtements ?
- Tu n’es pas encore prête ? mais qu’est ce que tu attends !
- Mais je…
- Dépêche toi de t’habiller ! tout ce que tu as besoin est ici.
Ce n’était donc pas un oubli. Mon Maître voulait réellement que je sorte ainsi… les joues brûlantes de honte, j’enfilais les bas, les chaussures et fermais le manteau de haut en bas, me maquillais rapidement puis nous montâmes en voiture. Jérôme ne m’accorda même pas un regard, il chargeait le coffre tandis que je montais à l’arrière de la voiture.
- Donne moi ton manteau.
Mon cœur manqua un battement. Avais je bien compris ?
- Donne moi ton manteau, répéta mon Maître.
- Je…
- Obéis ! dépêche toi ou je te fais sortir de la voiture pour le retirer.
Avec hâte je me débarrassais de la veste que je tendis à mon Maître. Il la saisit sans un mot et claqua la portière. Je tremblais de tous mes membres. Il ne faisait pas froid, au contraire, mais le stress, la peur d’être découverte me faisait perdre tout contrôle de moi-même. Mon Maître s’installa coté passager, et enfin, Jérôme prit le volant. Un coup d’œil rapide dans le rétroviseur, et je pus voir le sourire goguenard de l’ami de mon Maître. Nous roulâmes un moment en silence, avant que mon Maître n’allume la musique. Puis il demanda à Jérôme de rouler un peu moins vite. Par chance la route était déserte et je commençai doucement à me détendre.
- Ralentis, Jérôme. Tu vas trop vite.
- Mais non…
Et au contraire, il accéléra un peu plus.
- Jérôme…
Au même moment, une sirène retenti, et je reconnu avec effroi la sirène d’une voiture de gendarmerie. Un gyrophare nous éclaira…
- Putain, Jérôme, je t’avais dis de ralentir, bon sang !
Dans la voix de mon Maître paraissait clairement de la panique. Il était rare que je l’entende jurer de cette manière…
- Et moi je savais que c’était une mauvaise idée de lui retirer sa veste ! riposta Jérôme sur le même ton. Si tu m’avais écouté…
- Où elle est ?
Personne ne me répondit. Notre voiture s’immobilisa, la voiture nous dépassa et se gara juste devant nous ?
- Où est ma veste ? Seigneur, ou l’avez-vous mise ?
Ma voix montait dans les aigus, je devais avoir l’air d’une hystérique. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine, j’avais du mal à respirer. Affolée, je regardais autour de moi, dans l’espoir de trouver quelque chose pour me couvrir, un vieux pull, une couverture… mais il n’y avait rien.
- Seigneur…
- j’en sais rien, ou elle est, ta veste, Offylde ! me rétorqua mon Maître d’une voix dure.
- Elle est dans le coffre, me répondis Jérôme.
Sa voix était calme, mais son visage était défait. Et lorsque le gendarme vint frapper à la vitre, tenant une lampe torche a la main, il me fallut toute ma volonté pour ne pas craquer…
Je couvris brusquement mes seins avec mes bras, tandis que je croisais les cuisses aussi hautes que je pouvais.
- Vous savez que c’est limité a 90 sur cette route ?
- Oui… oui, je le savais, mais… nous étions en retard et… il n’y avait personne…
- Ce n’est pas une excuse. Surtout que vous avez des passagers avec vous.
Le faisceau lumineux de la lampe torche tomba sur moi. Aveuglée je fermais les yeux. La tension était à couper au couteau, mon cœur battait tellement fort que je m’attendais a tout moment à le voir sortir de ma poitrine, et je n’avis qu’une peur, c’était de pisser de frousse sur le siège… Derrière nous, une voiture klaxonna. D’autres voitures suivaient et enfin, il détourna sa lampe.
- Suivez moi, lâcha le gendarme. On ne va pas gêner tout le monde pour ça.
Il remonta dans sa voiture, et redémarra. En grommelant, Jérôme le suivit docilement. Mon Maître était silencieux, quant à moi je laissais doucement couler mes larmes. J’étais dans un tel état de nerfs que si je ne pleurais pas, je me mettrais à hurler de panique. J’en voulais à mon Maître, d’avoir insisté pour que je quitte ma veste… a cause de cela, nous allions au devant de graves ennuis… pourquoi n’avais je pas refusé ? Qu’allait il se passer, maintenant ?
Nous roulâmes quelques centaines de mètres, puis la voiture s’arrêta. Cette fois, les deux portières s’ouvrirent et l’officier suivit de son collègue se dirigèrent vers nous. Sans même regarder mon Maître ou Jérôme, ils vinrent directement vers moi. J’ouvris ma vitre a moitié.
- J’en étais sur, cracha avec mépris le flic qui nous avait arrêté. C’est une pute ! Sors de la voiture !
Je regardais mon Maître, hésitais. La portière s’ouvrit avec violence, et il me saisit brusquement par le bras pour me tirer a lui.
- Vous aussi, sortez. Et vous, vous la bouclez, je ne veux rien entendre, ordonna t’il a mon Maître qui s’apprêtait a protester. Nico, tu t’occupes d’eux. Tu sais ce que tu as à faire.
Il me tira a lui sans la moindre douceur.  Nous nous trouvions à l’arrière dans une sorte d’entrepôt, que je n’avais jamais vu. Les phares des deux voitures étaient restés allumés, éclairant la scène d’une lumière blanche et crue.
- Alors comme ça, on tapine ? on va chercher d’honnêtes gens pour les débaucher ?
Il me regardait de haut en bas, avec un sourire pervers sur le visage, mais ses yeux, eux, brillaient d’une lueur dangereuse qui me glaça le sang. Je compris que je n’aurais aucune pitié a attendre de cet homme.
- Non… je… ce n’est pas ce que vous croyez…
Je cherchais mon Maître des yeux, et je vis que l’autre homme leur avait a chacun passé les menottes. J’étais seule, perdue et je fondis en larmes, presque complètement nue entre les mains d’un flic pourri et grossier. Qu’allait il me faire ? Sur qui étions nous tombés ?
- Oh, la pauvre chochotte, regardez la… pour un peu on y croirait, a ses larmes de crocodiles… si tu crois qu’une putain comme toi va m’attendrir…
- Eh, Mike, regarde ce que j’ai trouvé !
Ledit Mike me tira par le bras, insensible à mes plaintes, ni au fait que je me tordais douloureusement les chevilles dans le gravier, et vint voir la découverte de son collègue. A ma grande horreur, je vis qu’il avait ouvert la valise qui contenait tous nos instruments de jeux. Je me mis à trembler de plus belle.
- eh bien c’est bien notre veine, tiens. Une pute qui fait dans le sado maso… et si on s’amusait un peu avant de l’emmener au poste ? Je suis sure qu’elle adorerait ça, la salope, pas toi, Nico ?
Mes sanglots redoublèrent et je tentai en vain de me défaire de son étreinte.
- non… je vous en prie… je ne suis pas une pute…
- La ferme, sale vicieuse. Vu ce qu’il y a dans le coffre, tu partais bien pour ça, non ? Alors que ça soit eux ou nous, où est la différence ? allez, avance !
Je reçus une vigoureuse claque sur la fesse, failli m’affaler au sol, retrouvai in extremis mon équilibre, et poussai un cri.
Un coup d’œil rapide a mon Maître avant qu’on me pousse en avant… et soudain je réalisai… tout ceci n’était qu’un coup monté ! Ce petit sourire qu’il avait vite réprimé en voyant que je le regardais… cela faisait partie du scénario qu’il avait monté avec Jérôme ! Et moi comme une idiote, j’étais tombée dans le panneau…
La panique fit place à une excitation grandissante. Je me laissais mener a quelques mètres de la, et attacher par les poignets a l’aide d’une fine cordelette blanche a la barrière d’un escalier en métal. Mike saisit mon visage entre ses doigts, planta son regard dans le mien, et réalisa bien vite que j’avais tout compris. Leur scénario si bien ficelé devait maintenant faire place à l’improvisation du siècle…
- Nico, il me semble avoir vu un fouet, amène le moi. J’ai toujours rêvé de me prendre pour Zorro… on va voir si je sais aussi bien faire les Z que lui…
Jouant a fond son rôle de flic tenant un fouet pour la première fois de sa vie, il fit claquer le premier coup dans le vide, enroula la mèche autour de la rambarde de l’escalier pour le second, et il poussa un grognement agacé, découpa une fleur pour le troisième… j’entendais mon Maître éclater de rire a chaque coup manqué, et le coup de l’escalier me fit pouffer…
Le quatrième, lui, me cueilli en plein milieu du dos, et mon rire fit place à un long râle de douleur.
- et de un… tu vois, j’apprends vite hein…
Aucuns des six autres coups ne manquèrent leur cible, cette fois et je compris que le début n’était qu’une farce. Cet homme était un virtuose du fouet, et le pratiquait sans doute très régulièrement. Mes fesses, mon dos, mes cuisses, mon ventre et mes cuisses furent cinglés sans pitié.
Je ne tenais plus que par les bras, mes jambes avaient cessés de me porter depuis longtemps déjà. Je n’avais même pas remarqué que mon Maître et Jérôme nous avaient rejoint, libérés de leurs menottes. Je ne m’en rendis compte que lorsque mon Maître vint entourer ma taille de son bras et me poser un baiser sur le front pour m’encourager a subir la suite. Mike revint a nous, tenant a la main deux longues et fines branches, dont il avait soigneusement retiré les bourgeons et en tendit une à mon Maître et l’autre à Nico. Puis il rejoignit Jérôme, qui avait sortit trois longues cordes rouges du coffre afin de les démêler.
Ce fut Nico qui donna le premier coup, suivi par mon Maître. A tour de rôle leur badine s’écrasa sur mes fesses, allant crescendo dans la vitesse et la puissance Je subis relativement bien les premières minutes de correction, mais plus les coups se faisaient rapide, plus j’avais du mal à digérer la douleur. Je cherchai a me détacher, et tirais tellement fort que la corde m’entama la peau.
- Stop ! Pitié, arrêtez, j’en peux pluuuus !
Je reçus encore quelques coups, pour la forme, puis mon Maître fit signe à Nico que c’était fini.
Mes fesses étaient chaudes comme l’enfer, entre le fouet et la badine, et lorsque mon Maître posa la main dessus pour les caresser, je sursautais et fondis en larmes tant elles étaient sensibles.
- Calme toi, mon Offylde, me chuchota t’il a l’oreille tandis qu’il défaisait la corde et massais mes poignets. Tu t’en es sortie comme un chef. Je suis fier de toi.
Il m’aida à m’allonger sur le sol, posa ma tête sur ses genoux, et Mike m’amena une bouteille d’eau
- Bois, ça te fera du bien.
Ca me faisait bizarre de voir Mike attentif, limite inquiet, lui qui s’était montré si méprisant et grossier depuis le début. C’était un excellent acteur. Je n’y avais vu que du feu !
L’eau fraîche me fit du bien et une dizaine de minutes plus tard, j’étais a nouveau debout, caressant mes fesses gonflées et boursouflées, prête à vivre la suspension que Jérôme et Nicolas avaient prévue de faire.
Ils travaillèrent en silence, me bondagèrent, puis me firent prendre une pause assez simple, enroulèrent les cordes autour de mes membres, et lorsque mes pieds décolèrent du sol, j’eus l’impression de m’envoler. C’était magique. Moi qui avait le vertige rien qu’en montant sur une chaise, je n’eus absolument pas peur.
La suspension ne dura que quelques minutes, le temps de prendre quelques photos, et pourtant, lorsqu’ils me détachèrent, j’eus l’impression d’être passée sous un train. J’étais épuisée, je n’avais quasiment rien fait, mais visiblement ce genre de jeu était beaucoup plus physique que ce que je croyais.
Je pensais que nous allions rentrer, mais mon Maître n’en avais pas terminé avec moi. Il voulait finir la séance par une dernière correction au martinet, et décida que chacun d’entre eux m’en administrerai dix coups. Alors qu’on s’apprêtait à me rattacher aux cordes, Mike s’approcha de lui et lui chuchota à l’oreille. Qu’était il en train de lui dire ?
Après avoir donné son assentiment, il regarda Mike récupérer la paire de menotte de Nico et il sortit la sienne, puis me menotta chaque poignet avec une paire qu’il accrocha aux barreau de l’escalier.
- Écarte les jambes.
Un frisson électrique me parcourut des pieds a la tête lorsqu’il prit sa matraque, et un autre fit prendre un degré de plus a mon excitation lorsque je la sentis s’immiscer entre mes cuisses pour aller et venir frotter mon clito noyé de plaisir.
- J’ai l’autorisation de te faire jouir comme ça… me murmura t’il a l’oreille.
Je me laissais complètement aller à la caresse, et l’orgasme ne fut pas long à arriver. Mais lorsqu’il fut sur le point d’exploser, Mike cessa brusquement, et eut un rire devant ma protestation…
- J’ai l’autorisation, oui, mais je ne la prendrais pas… c’est pas a moi de te faire jouir…
Il remonta le long de mon corps, en frôlant à peine ma peau qui se couvrait de chair de poule, puis plaça la matraque souillée entre mes lèvres.
- Tu vas maintenant recevoir dix  coups de martinet de la part de chacune des personnes qui se trouvent ici, Offylde, me prévint mon Seigneur et Maître, afin de les remercier du temps qu’ils ont passé à m’aider à préparer cette séance et a s’occuper de toi. Sans eux, rien n’aurait été possible. Ils ont réellement bien joué le jeu. Jusqu’à ce que, par ma faute, tu découvres la supercherie, tu as vraiment cru qu’on nous arrêtait pour de vrai, n’est ce pas ?  je terminerai par les derniers dix coups. Tu es prête ?
Je hochai la tête, et creusais le dos.
- Non, attends, intervint alors Jérôme. Est-ce qu’elle supporte les pinces ?
- Oui.
- Peut elle les porter pendant la correction ?
- Fais voir.
Jérôme se rendit alors à la voiture et revint avec une paire de pinces en métal, aux mâchoires recouvertes d’une gaine de caoutchouc noir. Mon Maître en testa la résistance, me lança un rapide regard, puis s’approcha de moi, et a tout trac, pinça douloureusement mes tétons entre ses doigts. Je ne poussais qu’un faible gémissement.
- C’est bon.
Les deux pinces vinrent alors mordre cruellement mes framboises, et Jérôme rejoignit ses compagnons derrière moi.
Lorsque le premier coup tomba, je su que ça ne serait pas une partie de plaisir. Ils n’y allaient pas de main morte… je me retenais de crier, au fur et a mesure que les lanières cinglaient ma peau, plus ou moins durement selon qui tenait l’instrument, et je vis Jérôme, Nico, et ensuite Mike venir tour a tour se positionner devant moi tandis qu’il devenait de plus en plus difficile de résister.
Il ne restait plus que mon Maître et je n’étais plus qu’un océan de douleur. J’avais mal partout, dans les bras, dans la mâchoire, aux pieds, aux fesses, aux seins. Tous les trois avaient frappés les fesses, les hanches, les reins et les cuisses, et j’avais rapidement saisi que mon Maître se réservait mon dos, déjà pourtant marqué par le fouet que m’avait si bien administré Mike. J’entendis le cuir bruisser dans l’air, avant de claquer entre mes omoplates, et je poussai un hurlement, laissant tomber la matraque sur le sol.
Comment allais je pouvoir supporter les neufs coups restant s’ils étaient tous aussi forts que celui-ci ? J’eus juste le temps de reprendre mon souffle avant qu’une nouvelle fois le fouet s’abatte sur moi, encore plus mordant. Par trois fois encore, mon dos et mes épaules rougit des assauts du martinet. Mes cris raisonnaient dans la nuit et je savais que mon Maitre et ses amis s’en délectaient.  Les cinq coups restant passèrent entre mes cuisses ouvertes pour lécher ma chatte, m’envoyant une onde de souffrance et de plaisir mêlé à travers tout le corps. Le dernier atteignit précisément mon clitoris, et je ne pus me retenir de jouir dans un dernier cri, les jambes fauchées par l’orgasme.
Je sentis a peine qu’on me détachait et qu’on retirait les pinces. Une coulée d’eau fraîche calma le feu de ma gorge, tandis qu’on posait ma veste sur moi afin que je n’attrape pas froid.
Combien de temps restais je la, assise contre mon Maître, une minute ? Dix minutes ? Une heure ? Je n’avais plus conscience du temps, juste que je me sentais bien ou je me trouvais, et que je n’avais pas envie de bouger…
Enfin je finis par me lever. Il fallait rentrer, il devait être tard. Je ne m’étais pas sentie aussi bien depuis longtemps. J’avais adoré cette séance, aussi dure soit elle, aussi cruelle ait été la frayeur, la panique que j’avais ressentie en croyant avoir à faire a deux vrais flics qui allaient m’embarquer et me mettre en garde a vue pour racolage…
Je serrai très fort dans mes bras les acolytes de mon Maître, reçut leurs compliments sur mon endurance en rougissant et nous montâmes en voiture. Juste avant de partir, Mike nous rejoignit, retira son képi, et me le posa sur la tête.
- Tu l’as bien mérité, petit soldat !
- Merci.
Jérôme partit avec Nico et Mike, et je me retrouvais seule avec mon Maître. A peine avais je attaché ma ceinture que je m’endormis comme une souche, pour me réveiller une fois arrivée devant la maison.
Nous venions juste de fermer la porte, lorsque mon Maître m’y poussa brusquement. D’une main fébrile il ouvrit son pantalon, de l’autre il fit sauter les boutons de ma veste. Puis il releva l’une de mes jambes, s’enfonça en moi sans plus de cérémonie et me baisa avec une force qui me faisait heurter sans douceur le panneau de bois.
- si tu savais à quel point tu m’as excitée, ce soir, ma salope ! Tu étais bandante au possible avec tes larmes de peur, tes sanglots de panique ! Je ne sais pas ce qui m’a retenu de faire arrêter la voiture, pour passer à l’arrière et te baiser comme j’en avais envie… j’en avais mal a la queue tellement je bandais pour toi…
Ses doigts s’agrippèrent à ma croupe, la malaxèrent durement sans se soucier de l’état dans lequel elle se trouvait, ses dents se plantèrent dans mon cou, dans mon épaule. Au bout de quelques minutes de ce traitement, il se retira, me fit pirouetter, arracha ma veste, me pencha en avant et me reprit de plus belle, la main dans mes cheveux.
C’était bon, c’était tellement bon… a chaque coup de rein je m’envolais un peu plus haut dans le plaisir, malgré la fatigue, la douleur de mes chairs labourées sans pitié, les coups de bassin frappant contre mes fesses a vif…
A nouveau il se retira, pour venir s’enfoncer puissamment au plus profond de mon cul. Je sentis son souffle s’accélérer et dans un dernier battement, il explosa en moi, m’entraînant dans son orgasme…
Nous ne primes même pas la peine de nous dévêtir. Arrivés dans la chambre, nous tombâmes sur le lit, et plongèrent dans un profond sommeil réparateur, toujours lovés dans les bras l’un de l’autre…

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